Avant d’en venir l’ordre du jour ordinaire du conseil municipal de vendredi dernier, le maire sans étiquette Jean- Yves Rosazza à annoncé la bonne nouvelle non sans une pointe de fierté : les recours contre la construction du cinéma étant éteint, y compris le tout dernier émis par Marie-France Comte qui dénonçait un montage financier trop avantageux pour l’exploitant et le bâtisseur, (voir nos précédentes éditions), la mise en chantier du complexe sur l’ancien stade Jean-Marcel Despagne peut démarrer. Voila une bonne nouvelle attendue par tous y compris par le leader de l’opposition Bernard Cazeneuve, même s’il répète que le choix de l’emplacement n’est pas le bon. Et pour poursuivre on en vient au vote du budget primitif, présenté par le premier adjoint en charge des fiances Thierry Rossignol. Ce budget est arrêté à la somme de à 18 299 381€ pour le fonctionnement ( en hausse de 2% par rapport à l’année dernière et de 6 957 466€ pour les investissements ( en baisse de 1%). Dans le détail, si les charges de gestion courante baissent, grâce en particulier à l’économie d’énergie sur l’éclairage public (mise en led des points lumineux de la commune), la masse salariale subit une hausse de près de 3% due à l’augmentation de la cotisation vieillesse, des avancements d’échelon, ou du recrutement d’agents saisonnier, entre autres. Les recettes fiscales sans augmentation des impôts, atteindront 9 800 000€ pour le produit fiscal, 2,5 millions pour les impôts autres ( droit de mutation, recette du Casino, droits des places …), et autour de 900 000€ pour les ventes, restauration, piscine, crèches et autres. Pour l’investissement on note la rénovation des voiries et bâtiments, celle des cours de tennis, la poursuite des travaux du cœur de ville avec effacement des réseaux, l’abattage des platanes rue du 11 novembre, la mise en place du parking Camille Goubet, le déplacement du monument aux morts, et l’acquisition d’une salle pour spectacles vivants au sein du complexe cinématographique. Pour réaliser ce programme le recours à l’emprunt sera de 3 863 593€. Ce qui fait dire à Bernard Cazeneuve: « vous voulez emprunter beaucoup pour des choix que nous n’approuvons pas. Vous nous proposez un endettement galopant et non maîtrisé, pire, des emprunts considérables et injustifiés, aucun équipement structurant en contrepartie, un montant exorbitant de dépenses diverses inexpliquées, des recettes que nous vous avons laissées, inutilement thésaurisées, une réduction incompréhensible des dépenses sociales de solidarité, des services municipaux amputés de moyens au détriment de la ville», dit-il. Et de démontrer que : « si vous réalisez cette année les emprunts autorisés par ce budget, la dette de la ville aura augmenté en 5 ans de plus de 60 %. Grande est notre inquiétude pour l’avenir de notre citée. Le maire argue que du côté des équipement structurants il y aura ce qu’il faut avec le cinéma, le cœur de ville et autres réalisations. Thierry Rossignol, lui, démonte son argumentaire côté social.