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A 82 ans elle a passé quatre jours en cellule en Turquie

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À 82 ans, Marie-Sophie Thomas a été retenue à l’aéroport d’Antalya. Les policiers turcs contestaient la validité de sa carte d’identité.

A 82 ans, Marie-Sophie Thomas est une infatigable globe-trotter. Cette Andernosienne a voyagé du Mexique à la Jordanie sans jamais avoir eu le moindre souci, jusqu'à ce qu'elle décide de découvrir les charmes de la Turquie, un pays qu'elle n'a pas pu visiter : la voyageuse a passé tout son séjour, soit quatre nuits, dans une cellule de l'aéroport turc d'Antalya, dont elle est revenue il y a une semaine. Pourtant, Marie-Sophie Thomas ne présente aucun danger et la raison pour laquelle elle a été enfermée est pour le moins surprenante.

Délai expiré ou non

Trois mois avant son départ pour la Turquie avec une amie, elle se rend compte que la date de validité de sa carte d'identité sera dépassée au moment de partir. Elle se rend alors à la mairie pour en obtenir une nouvelle. Là, on lui confirme que sa carte est valable cinq ans de plus, en vertu d'un décret ministériel de décembre 2013, qui s'applique à compter de janvier 2014.Confiante, elle prend l'avion à Toulouse avec son amie, dont les papiers d'identité affichent également un délai d'expiration achevé. C'est à l'aéroport d'Antalaya que tout se gâte. Les policiers contestent la validité des cartes d'identité, arguant que la Turquie n'a pas signé cette nouvelle disposition européenne : l'entrée dans le pays leur est refusée et elles sont immédiatement conduites dans ce qui ressemble à une cellule de neuf mètres carrés avec quatre couchages et sans fenêtre.Mais le soir venu, il a fallu se résigner à patienter.

La lumière était allumée en permanence et nous n'avions pas le droit d'aller faire quelques pas pour nous dégourdir les jambes. »Malgré les contacts téléphoniques avec l'ambassadeur de France à Ankara et le consul d'Antalya, qui leur a rendu visite, impossible de sortir : il leur fallait attendre qu'il y ait des places disponibles dans un vol pour la France afin d'être rapatriées.

« Comme des terroristes ! »

« Heureusement, les policières et leur chef ont été assez complaisants, ils nous ont amenées prendre l'air. Bien encadrées évidemment, comme si nous étions des terroristes ! », dit Marie-Sophie. « Le jeudi soir nous avons enfin appris que nous partirions sur un vol du vendredi vers 4 heures. » Cinq jours et quatre nuits plus tard, les deux amies arrivent enfin à l'aéroport de Toulouse, où les attend une escouade de policiers qui ont été prévenus de leur arrivée par leurs collègues turcs.Là, rapide contrôle : « Ils ont bien vu que nous ne représentions aucun danger, surtout vu notre âge », raconte avec humour Marie-Sophie, malgré tout prête à repartir en Turquie pour faire le circuit raté.


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