Michelle dominici expose ses œuvres à la maison Louis David du jeudi 20 au 26 août. L’occasion de faire un brin connaissance avec cet artiste qui part sans complexe à la rencontre du public et qui ne se lasse pas de raconter son histoire. Une histoire qui commence dès qu’elle est en âge de tenir un crayon et un pinceau. « En ce temps là les commandes affluaient » dit-elle avec humour, « dessine moi une fleur, un papillon, un oiseau, et je garde de cette époque quelques dessins touchants et un souvenir joyeux qui s’est confirmé ensuite auprès des peintres bordelais qui m’ont initié à leur art ». Et 30 ans et deux enfants plus tard, la peinture a fait irruption de nouveau dans sa vie avec depuis l’an 2000 cette envie d’en faire un art de vivre. Du coup, un atelier contigu à sa demeure a vue le jour et les concours primés, les expositions, les salons, se sont succédés à un rythme soutenu ouvrant la porte au partage et aux rencontres précieuses. « J’ai du oublier l’enseignement académique pour ouvrir la voie à mon propre style, la diffraction, que j’ai fait protéger », dit-elle, « il s’agit de pratiquer la peinture à la brosse en pâte fine sur un châssis entoilé, et d’estomper parfois aux doigts ». Alors peu à peu Michèle dominici s’éloigne du figuratif tout en laissant nettement percevoir les sujets abordés. Ses toiles laissent apparaître un morcellement de couleurs éclatantes où elle privilégie les monuments, les maisons, les carrelets, les marines, mais également les personnages, les paysages oniriques, les fleurs, et plus encore. Rien ne résiste à sa soif de peindre. C’est au cœur de son atelier bulle qu’elle trouve refuge et qu’elle part à la rencontre d’elle-même. Chaque année elle s’attache à donner un thème à son exposition, avec aujourd’hui « Evolution » qui en surprendra plus d’un. A ne manquer sous aucun prétexte.
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