Le Souvenir français a tenu son assemblée générale dimanche dernier en la Maison Louis-David, en présence du maire Philippe Pérusat entouré de nombreux élus et de Maryse Gilles, la déléguée départementale. L'occasion pour le président Bernard Pruvot de rappeler les fondamentaux de l'association et de préciser. « Se souvenir est un retour sur un passé, c'est aussi regarder le présent ». C'est à partir de cela que le Souvenir français met tout en œuvre pour perdurer au fil des générations le devoir de mémoire. Rien de magistral dans l'engagement : simplement rappeler que l'histoire est aussi celle des hommes. Dans cette optique, le comité local d'Andernos-les-Bains a tissé des liens forts avec ceux d'Arès et de Lège-Cap-Ferret pour donner corps à certaines initiatives.
Voyage à Oradour
Ainsi, l'association a participé financièrement et matériellement à l'organisation de journées de visite au Musée Jean-Moulin de Bordeaux pour tous les élèves des classes de troisième du collège André- Lahaye, ce qui va être renouvelé cette année. L'action, c'est aussi une journée passée au musée et aux installations de la pointe de Graves à Soulac avec les Jeunes sapeurs pompiers volontaires (JSP), entièrement financée par la délégation départementale et les comités locaux des trois communes. Pour 2013, c'est une journée à Oradour-sur-Glane qui se finalise aujourd'hui dans les mêmes conditions. Sans oublier la dotation et participation à la remise des prix du concours de la Résistance et de la Déportation organisée par l'Académie de Bordeaux et l'Onac pour les lycées et collèges d'Aquitaine.
Appel aux jeunes
« Le devoir de mémoire que nous entendons transmettre au fil des générations ne peut se faire sans l'implication des anciens, mais aussi des plus jeunes », explique le président. « Si nous maintenons le lien par notre présence aux manifestations patriotiques, nous voulons aussi être connus en tant que relais intergénérationnel pour que l'histoire de celles et de ceux qui ont donné leur vie pour la liberté ne soit ni oubliée, ni remisée dans un album ». Pour que cette mémoire perdure, la structure souhaite vivement qu'un grand nombre d'Andernosiens rejoignent le comité local du Souvenir Français.