Pour le dernier conseil municipal de l'année vendredi soir, les sujets abordés n'ont provoqué aucune tempête, juste une légère brise en ce qui concerne la vente des terrains communaux sis rue de l'église et qui avait déjà fait débat lors de la réunion précédente. En effet, "lors de la séance du 18 novembre, nous avons évoqué la cession la propriété communale. Cette délibération a suscité un questionnement en particulier au niveau des surfaces cédées", explique le rapporteur du sujet l’adjoint en charge de l'urbanisme Jean-Marie Ducamin, "dans ces condition, il nous a paru opportun de présenter à nouveau ce projet ". Et on apprend que le dit projet concerne en gros 1300 mètres carrés qui pourraient être vendus en deux lots de 536 mètres carrés pour une somme totale de 600000€. L’opposition, en la personne de Bernard Cazeneuve, maintient sa position de refus de cette cession de ce patrimoine, arguant qu’aujourd’hui, bon nombre d’associations se réunissent dans les bâtiments, et « que ce n’est pas une bonne chose de se séparer de cette unité foncière qui aurait pu constituer une opportunité sociale ou économique ». En clair ce n’est pas bien de vendre les bijoux de famille. En réponse le maire sans étiquette Jean-Yves Rosazza confirme la vente « cette parcelle est mal utilisée. Le bâti est vétuste, et le parking trop petit. Par contre je confirme qu’il n’y aura pas à cet endroit d’immeuble collectif ». Alors sûrement deux villas sortiront de terre. Affaire close, la vente aura lieu approuvée par la majorité. Autre sujet à l’ordre du jour, le maintien de l’office de tourisme dans le giron municipal. Explications. La loi Notre prévoit que le tourisme et donc les offices de tourisme soient de compétence intercommunale, (Coban pour le nord Bassin)à partir du 1er janvier prochain. « Face à cette situation, l’Association des Maires de France avait été sollicité par de nombreux élus pour faire valoir la nécessité absolue de maintenir les offices de tourisme à compétence communale lorsque les commune étaient classées en station de tourisme » explique Aude Gallant –Kieffer adjointe en charge du tourisme, « le projet de la loi montagne qui imaginait des dérogations pour les stations de montagne prévoit finalement d’autoriser la dérogation pour l’ensemble des stations classée en station de tourisme ». La commune d’Andernos les bains remplissant tous les critères requis et bénéficiant de la dénomination station classée de tourisme le conseil municipal vote à l’unanimité la demande de dérogation qui permettra de conserver le tourisme dans le giron municipal.
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